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  • Émilie

REFLEXIONS SUR UN MONDE QUI NOUS ECHAPPE


Sommes-nous égarés dans un monde qui se déshumanise ? Sommes-nous les acteurs ou les victimes ? Ou les deux à la fois ?

​Avec recul, quittons la scène de ce théâtre et installons-nous comme spectateur pour porter un regard éveillé de ce qui nous entoure.

​Voilà des lustres que l’institution nous invite régulièrement à élire nos représentants pour rendre nos vies plus harmonieuses. Il s’avère depuis quelques années de plus en plus de citoyens préfèrent ne plus se déplacer pour élire des élites. Qu’elles en sont les raisons ? Avons-nous des doutes sur leurs capacités à nous offrir une vie meilleure malgré leurs promesses ? Encore cette fois ci, les candidats promettent monts et merveilles voire « on rase gratis ». L’électeur oublie de se référer au programme écrit auquel se réfère le candidat préférant rechercher le messie qui nous sortira de cette société inégalitaire.

​Les 30 glorieuses avaient réussi à rassembler prospérité et mesures sociales. Les partis politiques et les syndicats étaient présents dans notre quotidien. Et puis, la machine s’enraya par la montée du libéralisme, vieille doctrine du 18ème siècle relancée par l’économiste Milton Friedman de l’Ecole de Chicago au début des années 1950. Cette idéologie est simple :

Il s’agit d’une théorie économique. Le libéralisme se base sur le principe du libre-échange. L’idéologie se développe de la façon suivante : les producteurs et vendeurs doivent être parfaitement libres dans leur manière de gérer leurs ventes et achats sans intervention de l’Etat. Selon cette théorie, toute contrainte que poserait l’Etat sur les marchés serait négative et inefficace. L’Etat doit simplement poser un cadre propice aux libertés individuelles, et s’en tenir à ce rôle uniquement. On pourrait résumer par : moins d’Etat et plus de libertés pour l’économie.

Le Président étasunien Ronald Reagan et la PremièreMinistre anglaise Margareth Thatcher l’ont appliqué avec force.

Depuis les derniers septennats et quinquennats, en France mais également en Europe, les hommes politiques de « droite » comme de « gauche » appliquent cette doctrine qui a mis en place, selon moi, la mondialisation avec pour conséquence la désindustrialisation entres autres.

Aujourd’hui intervient une alerte très inquiétant à propos de notre Planète. Le G.I.E.C. (Le Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat ouvert à tous les pays membres de l'Organisation des Nations unies. Il regroupe actuellement 195 États). Si nous respectons leurs avis nous allons devoir changer nos comportements et l’économie devra s’orienter sur des mesures drastiques pour limiter la pollution en tous genres.

​Les hommes politiques vont être confrontés à des mesures vraisemblablement impopulaires et l’Etat devra servir de fer de lance pour faire admettre à notre génération et à celle qui l’a suivie beaucoup de mesures afin que nos générations futures puissent continuer à vivre sur la terre. Or, pour y parvenir le libéralisme devra s’affranchir de poursuivre cette fuite en avant et œuvrer de concert avec les Etats. Cela passe par un meilleur équilibre social et par une nouvelle distribution des richesses.

​Si nous ne pouvons avoir un impact sur le plan national, pour ce qui concerne nos villages et plus particulièrement Sauveterre nous devrions imaginer une autre approche de la politique. S’éloigner de la politique politicienne et envisager une construction communautaire où chacun œuvre pour l’ensemble. Un village ne peut rivaliser avec un Etat mais peut être une vitrine novatrice. La difficulté réside sur sonfonctionnement. Il faudra admettre qu’un mandat confié à des Ediles ne devra pas excéder 2 législatures. Actuellement, nous constatons que certains élus sont en place depuis fort longtemps (j’ai noté 40 ans pour certains Maires, voire Députés). Cette situation est préjudiciable car l’Elu s’installe dans un confort et considère le lieu, le mobilier comme étant à lui et brise son élan réformateur. C’est la raison pour laquelle il faut, à mon avis, limiter le nombre de mandats afin de vivifier le débat démocratique. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice en acceptant de donner de soi avant de penser à soi.

​Nous sommes entrés dans l’ère digitale avec une « élévation » vers l’intelligence artificielle. L’humain doit obéir à la machine. Déjà, maintenant en utilisant certains sites de l’Administration, le « dialogue » s’installe entre l’ordinateur et nous-mêmes et nous devons nous plier aux dictats de la programmation. Nous devons réagir avant de reproduire le scénario du meilleur des mondes d’AdlousHuxley écrit en 1931 et terriblement d’actualité.

Réveillons nous, reprenons de la réflexion, réduisons notre rythme de vie, limitons notre addiction au téléphone portableet imaginons une société plus humaine avec ses joies et ses peines et évacuons les inepties des réseaux sociaux qui accaparent nos sentiments familiaux et amicaux.

Sauveterre pourrait être un nouveau laboratoire d’idées d’existences harmonieuses et dynamiser ses habitants en des actions constructives pour le bien-être de ses administrés.

Ne rentrons pas dans la rhétorique et les promesses non suivies de candidats plus intéressés par leur carrière que pour le bien public et agissons pour que nos enfants et petits enfants puissent jouir d’une vie meilleure et non pour le pire.

Une fois parvenue à cette attente nous pourrons remonter sur la scène et poursuivre notre existence dans une société plus humaine.

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